L’espoir d’un nouveau départ

Femmes exilées victimes de la torture et de la violence politique: l’espoir d’un nouveau départ

Partout dans le monde, les femmes sont de plus en plus touchées par les conflits armés et les violences.

Plus d’une personne sur deux accueillie au Centre Primo Levi est une femme.

Presque toutes ont subi des violences sexuelles, associées à d’autres violences physiques ou psychologiques, dans leur pays et, bien souvent aussi, sur le chemin de l’exil.

La prise en charge de ces femmes nécessite une approche pluridisciplinaire sur un temps long. Les soutenir, c’est contribuer à améliorer :

• Leur santé et celle de leurs enfants
• Leur insertion sociale et professionnelle
• L’éducation et l’intégration de leurs enfants

Le courage des ces femmes, comme de Dariâ ci-dessous, est extraordinaire. Il nous oblige.

L’histoire de Dariâ

Dariâ est afghane. 

Dariâ est afghane. Sa famille appartient à la minorité des Hazaras, ethnie régulièrement victime de persécutions, autant de la part de Daech que des Talibans, qui effraient et agressent la population Hazaras tout en l’empêchant d’accéder à certains métiers.

En Afghanistan, elle vivait dans un village et cultivait la terre avec son mari. Ils n’étaient pas riches mais pouvaient subvenir à leurs besoins et envoyer les enfants à l’école.

Un jour, des talibans ont fait irruption dans la maison de Dariâ. Sa fille aînée, refusant d’être emmenée pour être mariée de force, a été brutalement assassinée, sous les yeux de ses parents et de ses frères, impuissants.

Dariâ, son mari et ses deux fils ont fui le pays pour leur propre survie. Au cours du long chemin depuis l’Afghanistan, Dariâ a échappé plusieurs fois à la mort. Elle a également été témoin du décès d’autres familles et compagnons de route.

En arrivant en France, je ne faisais jamais une nuit complète. Le jour, c’était comme si j’étais dans un film et que j’étais en train de revoir, encore et encore, les mêmes scènes.

A son arrivée au Centre Primo Levi, le traumatisme de Dariâ est immense. Elle ne peut évoquer son passé sans s’évanouir. Elle souffre de dépression sévère. Rapidement, un suivi psychologique est mis en place, complété par un travail corporel avec une kinésithérapeute. Les séances avec cette dernière, Hélène, l’aident à renouer avec son corps meurtri. Dariâ dit qu’elle aime bien voir Hélène car celle-ci prend son temps, ne la brusque pas et qu’elles sont entre femmes. Elle a confiance. Peu à peu, Dariâ commence à “sentir de nouveau des choses”.

Grâce à cette prise en charge, Dariâ va mieux. Elle ne s’évanouit plus. Elle est rassurée pour ses fils qui font des études et sont insérés socialement.  

Si Dariâ ne peut oublier son passé, elle peut aujourd’hui vivre avec et renouer avec l’espoir.

Agissez dès aujourd’hui pour aider ces femmes

Au Centre Primo Levi, nous accueillons des femmes qui viennent de près de 46 pays tels que l’Afghanistan, l’Iran, la République Démocratique du Congo.

Ces femmes ont, comme Dariâ, des parcours marqués par une violence inimaginable. Elles ont besoin de soins spécifiques. Et aujourd’hui, vous pouvez faire un geste de solidarité et agir concrètement, par un don.

Avec un don, vous rendez possible leur accès à un accueil et des soins adaptés sur la durée. Vous permettez par exemple de : 

Merci de redonner l’espoir à ces femmes courageuses pour qu’elles puissent prendre un nouveau départ.

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