L’accueil des victimes de la violence politique et de la torture par une équipe d’intervenants opérant dans des champs différents –social, juridique, médical et psychologique- interroge nécessairement l’articulation entre la clinique, le politique et l’éthique. Comment saisir les effets de la cruauté sur le sujet ? Comment préserver une clinique du sujet basée sur la vérité de son désir sans que nous soyons entraînés vers une clinique des victimes instrumentalisée au service du pouvoir politique ?