Victimes
de la guerre,
exilés de leur
enfance

Les enfants sont les premières victimes de la guerre

D’après les Nations Unies, le nombre d’enfants vivant dans des zones touchées par un conflit ou déplacés de force par la violence est plus élevé que jamais [1]: on l’estime à plus de 473 millions, soit 1 enfant sur 6 dans le monde [2] . La violence à laquelle ces enfants sont exposés ou dont ils sont directement victimes a des conséquences multiples et complexes sur leur développement. L’exil constitue une nouvelle épreuve très difficile.

Les conséquences dévastatrices de la guerre et de l'exil sur les enfants

Les enfants exilés ont vécu des évènements traumatiques dans leur pays puis sur le chemin de l’exil, auxquels s’ajoutent des expériences particulièrement adverses une fois en France.

Ces situations leur ôtent la possibilité de jouer, d’apprendre et d’avoir une enfance. Si certains d’entre eux sont protégés de ces expériences, d’autres en sont grandement affectés. Les répercussions sont multiples et compromettent leur développement, leur insertion et leur avenir. 

État de santé global dégradé

• Psycho-traumatismes :
flashbacks, cauchemars, insomnies, ruminations, instabilité émotionnelle
• Symptômes somatiques : douleurs corporelles, maux de tête, fatigue
• Troubles dépressifs, anxiété, troubles de la concentration, retrait social

Conditions de vie précaires

• Faibles ressources financières
• Non satisfaction des besoins primaires
• Mal-logement et sans-abrisme
• Insécurité alimentaire

Altération des liens familiaux

• Décès / disparitions de proches
• Traumatismes propres aux parents
• Déséquilibres dans la relation parent-enfant
Risque élevé de transmission des traumatismes des jeunes mères et femmes enceintes à leur(s) enfant(s)

Ruptures scolaires et éducatives

• Difficultés de scolarisation
• Capacité à apprendre entravée
• Accès restreint aux activités périscolaires
• Isolement affectif et social
• Socialisation limitée
• Isolement affectif

Avec maman on a passé beaucoup de temps à dormir sous un abribus. Maman appelait le Samu Social mais elle arrivait pas toujours à joindre quelqu'un. On a été dans plein d'hôtels différents, et j'ai du changer d'école 5 fois.

 Emmanuel, enfant de 11 ans suivi au Centre Primo Levi

En l’absence de diagnostic et de prise en charge adaptée, ces enfants peuvent s’enfermer dans une logique de repli sur soi et d’échec mais aussi passer à l’acte suicidaire ou faire une décompensation psychique. Pour les aider à aller mieux, faites un don. 

Comment le Centre Primo Levi accompagne ces enfants?

Rencontrez Armando Cote, psychologue clinicien au Centre Primo Levi, qui partage le témoignage d’un enfant qu’il a accompagné au sein du Centre : 

Les souffrances de ces enfants ne disparaissent pas d'elles-mêmes. Avec votre soutien, nous leur apportons un cadre de soin adapté et l'espoir de se reconstruire.