Santé mentale des personnes exilées : une souffrance invisible

Nouveau
A l’occasion de la Journée internationale des réfugiés, le Centre Primo Levi publie son rapport « Santé mentale des personnes exilées : une souffrance invisible », et demande que celle-ci soit enfin considérée comme un véritable enjeu de santé publique et de société.

 Une évolution préoccupante

Depuis une dizaine d’années le Centre Primo Levi constate une évolution préoccupante de la santé mentale des personnes exilées, aggravée par les violences qu’elles subissent sur le chemin de l’exil, désormais omniprésentes et inéluctables. Torturées, emprisonnées, violées, elles fuient leur pays et accumulent les traumatismes tout au long de leur parcours d’exil jusqu’en France.
Ces personnes, qui demandent la protection de notre pays et dont la santé mentale se détériore ont besoin d’être soignées. Au vu de la gravité de leurs troubles psychiques, du nombre de personnes concernées et de leurs fortes interactions avec la société, leur souffrance constitue un enjeu de santé publique et un enjeu de société.
Pourtant, comme nous le soulignions déjà en 2018, le système de santé actuel ne répond pas à cet enjeu. L’offre de soins en santé mentale pour les personnes exilées demeure largement sous-dimensionnée. Le recours au secteur associatif est incontournable.

 

 Le désaccueil, un véritable "trauma social’’

Faute de système de santé adapté, le dispositif d’accueil existant en France peut-il offrir un repos à cette souffrance psychique ? Si des avancées ont été réalisées, les conditions de prise en charge sont inadaptées aux besoins et aléatoires selon les régions. Les conséquences psychologiques sont considérables.

 Nos recommandations

Le Centre Primo Levi formule les recommandations suivantes :