Comment êtes-vous arrivée au Centre Primo Levi ?
Lorsque j’ai pris ma retraite, j’ai voulu garder une activité et surtout me rendre utile. Je me suis donc engagée en tant que bénévole à la comptabilité d’Amnesty International France. J’y suis restée quelque temps, et puis j’ai voulu changer d’environnement. Je voyais parfois passer des documents qui mentionnaient le Centre Primo Levi. Je suis allée me renseigner sur cette association et sur le site, j’ai justement vu qu’ils recherchaient des bénévoles. Je n’ai fait ni une, ni deux : j’ai rencontré la directrice et j’ai commencé quasiment le lendemain !
Quelle mission vous a-t-on confiée et comment ressentez-vous cette expérience ?
J’ai récupéré la mission d’un bénévole qui venait de partir, à raison d’une demi-journée tous les quinze jours. Il s’agissait simplement de s’occuper des feuilles de soins pour le remboursement des consultations médicales. Chercher le centre dont dépendent les patients, remplir les feuilles et les envoyer. C’est un travail de fourmi que les deux médecins n’ont absolument pas le temps de faire et qui permet à l’association de couvrir autant que possible ses frais… sachant que le reste des consultations (psychologiques, sociales et juridiques) n’est pas pris en charge.
L’ambiance de travail est très agréable et il y a une vraie attention portée aux bénévoles. Comme les locaux sont plutôt petits, je croise en permanence les membres de l’équipe clinique et je travaille en général dans le même bureau qu’une autre bénévole, qui, elle, est chargée de renseigner la base de données du centre de soins. Chacun apporte sa pierre à l’édifice…
Cela fait un an que vous êtes sur cette mission. Peut-être avez-vous envie de vous investir autrement, de découvrir un autre pan de l’association ?
J’en ai justement discuté avec la directrice il y a quelques semaines. J’avais envie de prendre davantage part au travail de fond de l’association, et s’il y avait des besoins de ce côté, de retrouver un lien avec le domaine de l’édition dans lequel j’ai travaillé toute ma vie. Elle m’a mise en contact avec la rédactrice en chef de la revue Mémoires, qui est la revue spécialisée du Centre Primo Levi. Comme il y avait un numéro en fin de réalisation, j’ai proposé mes services en relecture… et me voilà reconvertie ! En parallèle des feuilles de soins, je pense maintenant m’investir davantage dans tout ce qui concerne la revue, le centre de documentation, etc. On apprend beaucoup de choses, et on se sent utile différemment.
Le Centre Primo Levi remercie Claudine ainsi que Liliane Passavant, Martine Morlet, Annick Perrin, Dominique Charmet, Isabelle Jouve et Lisa Revai pour la précieuse aide qu’elles nous apportent, chacune dans son domaine.