Ils seraient au moins 125 000, femmes, hommes et enfants victimes de la torture et de la violence politique réfugiés en France. Ces personnes, qui vivent sur notre sol, dans la plus grande indifférence, ont vécu l’horreur : elles ont été torturées, violées, tabassées, humiliées, enfermées arbitrairement, témoins de scènes insupportables… Alors qu’elles ont cherché refuge en France, très peu d’entre elles bénéficient des soins appropriés pour faire face aux souffrances physiques et aux traumatismes psychiques causés par les violences subies.
Afin de sensibiliser l’opinion publique et exiger un accueil adapté, le Centre Primo Levi, première association en France de soins pour les victimes de torture, lance une pétition en ligne, adressée à Marisol Touraine, Ministre des affaires sociales et de la santé.
La prise en charge de cette population constitue un véritable enjeu de santé publique au vu du nombre de personnes concernées et de l’impact de la carence de soins sur leur santé. L’objectif de la pétition est de recueillir 125 000 signatures, représentant symboliquement les 125 000 personnes victimes de la torture réfugiées en France.
* Une campagne de communication développée en mécénat par l’agence Grey Paris.
La torture marque durablement. ans prise en charge adaptée, les personnes qui en ont été victimes restent enfermées dans le silence, hantées par des souvenirs qu’elles voudraient oublier mais qui ne s’effacent pas. Les objets du quotidien, utilisés comme objets de torture, peuvent alors constituer des rappels permanents des violences subies : une éponge, un sac plastique, un casque hifi, un piment, une lampe, autant d’objets qui ont servi à blesser, humilier, asphyxier … créeront un environnement terrifiant.
Grey Paris a voulu exploiter cet insight à travers 6 visuels et une signature « Après la torture, commence la torture du quotidien ».