L’une des raisons d’espérer pour nos patients est l’existence même de notre centre

Depuis 30 ans, nous facilitons l’accès de ces personnes à des soins adaptés et œuvrons à leur inclusion et reconnaissance dans la société. Nous contribuons à rendre visible ce public éloigné et écarté du droit commun, souvent stigmatisé, en mettant en lumière ses besoins spécifiques.

Plus largement, nous répondons à des enjeux de santé publique, de plus en plus prégnants, que sont l’identification et la prise en charge de la santé mentale de ces populations. Un travail qui a fait ses preuves et dont la qualité et pertinence sont reconnues.

Pourtant, notre fonctionnement et nos capacités à agir sont aujourd’hui mis en péril.

Nous faisons actuellement face à une baisse significative de nos ressources en raison de la diminution des subventions publiques et à la difficulté grandissante à obtenir le soutien des mécènes et fondations privées qui sont de plus en plus sollicités, du fait notamment de l’arrêt récent de l’aide américaine au développement. Par ailleurs, le contexte politique actuel hostile aux personnes exilées engendre une redirection des financements par le monde économique vers d’autres thématiques plus consensuelles.

Les histoires que nous entendons sont extrêmement dures, comme celles de Mariame, Adil et Fatou que vous pouvez lire ci-dessous. Cependant, nous voyons ici des exemples de courage et de force d’âme extraordinaires, la preuve que la torture et ses effets peuvent être surmontés.

Chaque don nous donne les moyens d’agir au quotidien pour permettre à ces personnes de sortir de la position de victime et de retrouver une place d’acteur dans leur vie et au sein de la société.

Je vous remercie d’être à nos côtés.

Tatiana Theys, Directrice générale du Centre Primo Levi


Contribuez à la poursuite de ce travail vital