Zarman Makhadjieva, directrice du centre, Taïssa Titieva, chargée de l’accueil et adjointe de la directrice et Malika Issaïeva, psychologue ont passé une semaine en compagnie du Centre Primo Levi du 3 au 9 novembre derniers.
Cette association qui vient en aide aux victimes de la guerre et aux populations les plus vulnérables en Tchétchénie a bénéficié à deux reprises de sessions de formation organisées par le Centre Primo Levi à Rostov, avec le soutien de la Commission européenne et du Secours catholique. Dans le prolongement de ces deux missions de formation, les représentantes de Niiso sont, à leur tour, venues en France pour mieux comprendre le travail du Centre Primo Levi. Echanger également dans un autre cadre sur leurs pratiques, leurs difficultés. Un moment particulièrement émouvant et riche pour les deux équipes. Une occasion également pour les cliniciens du centre de soins et tous les salariés de l’association de mieux comprendre les enjeux de la situation actuelle en Tchétchénie alors que nous recevons à Paris un nombre croissant de patients tchétchènes. Les représentantes de Niiso ont également pu rencontrer à Paris, les associations partenaires du Centre Primo Levi, l’ACAT, Amnesty International et le Secours catholique.
Ces temps de rencontre ont permis à l’équipe de Niiso d’accéder aussi à une certaine distanciation avec leur travail ; de s’extraire aussi pour un temps du contexte marqué par la violence et l’arbitraire qui est le leur en Tchétchénie.