Publié le lundi 27 octobre 2025 à 07:00
Face aux coupes budgétaires, le centre Primo Levi, qui accueille à Paris les personnes exilées victimes de tortures et de violences politiques, devra se séparer d’un tiers de ses salariés en janvier.
Créé en 1995, le centre Primo Levi prend en charge les victimes de torture et de violences politiques exilées en France, et leur propose un accès à des soins adaptés et un accompagnement juridique et social. Le centre accueille près de 400 adultes et enfants, en hausse de 12% en 2024, originaires de 50 pays différents. Mais la structure a appris ces derniers mois qu’elle allait se voir privée d’un quart de son budget en raison de l’arrêt de subventions du ministère de l’Intérieur et de fonds européens. En conséquence, elle devra se séparer dès janvier d’un tiers de ses 25 salariés, réduire les activités de formation en région et le travail de plaidoyer.